Ce monochrome noir evoque l’ère Anthropocene et les blessures infligées à la nature par le passage de l’homme. Il questionne les non voyants que nous sommes devenus, sur notre responsabilité et les consequences de nos actes sur la planete et sur les generations futures.
D’un sol torturé, calciné, pollué, emergent encore quelques rares fleurs, noires, dernieres especes en voie de disparition. Des mains en textile et plastique, sortent de terre, s’accrochent desesperement aux fils de la vie, dans une chute où elles s’ouvrent comme un appel et une priere.
L’avenir de la Terre est entre nos mains.
Cette œuvre a principalement été créée à partir de restes de tissages réalisés il y a quelques années et de matériaux mis au rebut, récupérés.Une seconde vie qui les valorise à travers un acte ethique autant qu’esthetique et interroge notre eco responsabilité.
This black monochrome evokes the Anthropocene era and the wounds inflicted on nature by humanity’s passage. It questions the blindness we havecollectively embraced, challenging us on our responsibility and the consequences of our actions on the planet and on future generations.
From a tortured, burnt, polluted soil, a few rare flowers still emerge, black, the last of their kind, on the verge of extinction. Textile and plastic hands rise from the ground, desperately clinging to the threads of life, opening as they fall, like a call and a prayer.
This work was created primarily from remnants of weavings made several years ago along with salvaged, discarded materials. A second life is given them through an act that is ethical as it isaesthetic and questions our ecological responsibility.
The future of the Earth is in our hands.
Scraps of various recovered fabrics; woven pieces; threads; pins; beads; laser cut discarded x-rays; wood , foam and glue. H 230 x L 65 x D 30 cm. 2024